Réforme territoriale : les politiques linguistiques doivent être régionalisées.

13 octobre 2014. Communiqué de la commission Langues Régionales de l’ARF
Les élus de la commission Langues Régionales de l’ARF, réunis à Toulouse, en marge du 10e congrès de l’ARF les 9 et 10 octobre 2014, regrettent que dans son discours, le Premier ministre n’ait pas été plus volontariste dans ses propositions pour les compétences et les ressources des régions dans le domaine linguistique. Sur le volet culturel, il a oublié complètement la diversité linguistique et culturelle de la République.

Dans le premier texte de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, voté le 27 janvier 2014, le législateur avait précisé que « [la région] a compétence pour assurer la préservation de son identité et la promotion des langues régionales ». Nous souhaitons maintenant que le deuxième volet de la réforme territoriale puisse préciser le cadre et les moyens des politiques linguistiques menées par les Régions.

L’exemple corse, où les lois de 1991 et de 2002 ont donné à la Collectivité Territoriale de Corse la compétence du développement culturel, et le plan de développement de l’enseignement de la langue corse, montre que les Régions peuvent être efficaces sur l’action linguistique, culturelle et patrimoniale. Nous souhaitons donc que la nouvelle loi confirme explicitement que les Régions sont compétentes pour piloter les politiques en faveur des langues et cultures régionales.

Pour les membres de la commission,

David Grosclaude, Conseiller régional Aquitaine, Président de la commission Langues Régionales de l’ARF

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