Bassin de Lacq : en finir avec le culte du secret.

David GROSCLAUDE

Sur le Bassin de Lacq le culte du secret ne doit plus avoir cours.
Qu’en pensent les autres candidats ?

Transparence, information et concertation. Dans une démocratie les gens qui vivent et travaillent proche de sites sensibles doivent être correctement informés des risques et des nuisances. C’est indispensable pour la démocratie mais aussi pour un développement durable des emplois.
Je vis depuis toujours dans le bassin de Lacq. J’ai grandi à Sauvelade et j’habite à Artix.
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Comme vous tous je connais l’importance des emplois qui existent sur le site de Lacq, particulièrement dans le domaine de la chimie. Je suis comme tout le monde un consommateur des produits de la chimie.
Mais avoir conscience de l’importance des emplois, de l’utilité de l’industrie chimique, ne veut pas dire qu’il faille négliger les questions de sécurité et les questions sanitaires.
Nous ne sommes pas informés correctement de ce qui se produit, de ce qui se transporte sur notre territoire. Il n’est pas faux de dire non plus que l’information est rare, que le culte du secret est la règle.
Alors, il y a deux ans, alerté par des responsables associatifs, j’avais avec quatre autres élus du Béarn, adressé une lettre à la ministre de la Santé afin de lui demander une étude épidémiologique. Certains éléments très sérieux laissent penser que la population de notre territoire a pu être touchée, dans sa santé, par les retombées de cette industrie. Cette étude va sans doute se faire. Elle nous parlera du passé et il nous restera à nous pencher sur l’avenir.
Il y a eu des périodes de pollution fortes, des époques où ces questions ont été négligées. Il s’agit de savoir si nous en payons les conséquences aujourd’hui et aussi de savoir si en 2017 les mesures adéquates sont prises pour éviter pollutions, nuisances et accidents.
Des négligences dans la gestion de certains produits très nocifs. On peut même parler de désinvolture dans la manipulation de certains produits dangereux.
Le pire dans une telle situation c’est le refus de la transparence, le refus d’informer la population riveraine. Le pire c’est l’opacité.
Certains élus, aux méthodes datant d’une époque révolue, prétendent que nous risquons par la divulgation d’information sur la santé et les nuisances, faire fuir les industriels et donc faire disparaitre des emplois. Tout cela est faux. Nous sommes aussi conscients qu’eux de l’importance de la question de l’emploi mais nous ajoutons à cette conscience le souci du partage de l’information et de la démocratie.
S’il y a des risques, des nuisances, des pollutions il faut le dire, informer, les riverains, les salariés des entreprises et leurs familles. Ce n’est qu’à cette condition que la population partagera le projet de développement de notre territoire, en débattant avec elle des risques éventuels. C’est par ce dialogue, cette information que l’on trouvera des solutions, ensemble. Ce n’est pas en gardant l’information entre quelques personnes, qui se croient seules compétentes, que l’on crée un climat de confiance. Cela revient à considérer que la population n’est pas assez intelligente pour comprendre.
Voilà des mois que certains riverains se plaignent d’odeurs, de désagréments dûs à des émanations dont ils n’arrivent pas à déterminer la provenance. Voilà des mois que personne ne leur apporte de réponse. Trouvez-vous cela normal ?
Dans une démocratie, on informe ceux qui se trouvent aux abords des sites sensibles. S’ils ne sont pas assez grands pour être informés on se demande pourquoi certains élus leur demandent de voter pour eux. Sans doute existe-t-il une génération d’hommes politiques locaux qui pense que le mieux est de leur faire confiance aveuglément en glissant un bulletin dans l’urne à leur nom tous les cinq ans ou tous les six ans ! Je ne suis pas de ceux-là !

David Grosclaude

Transports : LGV, la belle arnaque pour le Béarn.

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La priorité doit être donnée aux trains du quotidien, comme ici la modernisation de la ligne entre Pau et Orthez et Pau et Bayonne

Cliquez ici pour lire nos propositions/clicatz ací entà léger las nostas proposicions

Voilà des années que des voix s’élèvent pour dire que la construction d’une Ligne à Très Grande Vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux n’est pas une priorité et que c’est une belle erreur économique. Je fais partie de ces voix et je continue à dire, à la veille de la mise en service de cette LGV, que l’arnaque est de taille, particulièrement pour le Béarn.

On nous explique que désormais, à partir du début juillet, Pau ne sera plus qu’à 4 H de Paris. Déjà on oublie de préciser qu’il s’agit de 4h 20 minutes. On oublie ensuite de dire à quel prix seront les billets (10% d’augmentation environ) et cela pour un nombre de dessertes directes qui ne sera pas aussi intéressant que prévu.

Allez voir sur le site de la SNCF,vous aurez l’information concrète). Vous y trouverez quelques billets directs Paris-Pau à 110 euros mais vous trouverez aussi des billets Paris-Pau avec passage et changement à Bayonne pour 130 euros et une durée de plus de 5 heures.

Voilà donc que l’offre n’est pas celle qu’on nous faisait miroiter ! Ça commence à faire cher l’aller-retour !

A cette erreur économique nos élus actuels y ont tous participé et ils ont tous accepté de payer pour la construction de la ligne entre Tours et Bordeaux. David GROSCLAUDEAu total les collectivités territoriales ( Région, départements, communautés d’agglomérations ) ont payé 1,5 milliards pour une voie qui sera gérée par une société privée qui elle même n’en aura financé que la moitié. Les bénéfices seront privés. Le contribuable lui aura fait l’investissement par le biais de l’État mais aussi du département des Pyrénées-Atlantiques (25 millions d’euros) et la communauté d’agglo de Pau (11 millions). Demain l’usager payera son billet plus cher pour aller plus vite dit-on, mais pas dans les conditions idylliques que l’on prétendait.

Et, cerise sur la gâteau, la SNCF pense qu’elle perdra de l’argent sur cette liaison Paris-Bordeaux (entre 70 et 90 millions d’euros par an) parce que la société privée qui gèrera la ligne lui fera payer très cher les droits de passage.

Fallait-il vraiment dépenser 9 milliards d’euros (coût actuel de l’opération, dont la moitié d’argent public) pour cette ligne et gagner quelques minutes pour aller à Paris avec des billets plus chers ? Ou fallait-il donner la priorité au train que les béarnais prennent chaque jour entre Pau -Artix-Orthez-Puyoo et Bayonne, entre Pau et Tarbes, entre Pau et Dax entre Pau et Oloron ?

Ne fallait-il pas aussi penser à mettre le paquet sur Pau-Bordeaux, sur Pau-Toulouse ? Ne pouvait-on pas achever le travail de remise en service de la ligne Pau-Saragosse ? Ne faudrait-il pas maintenir les trains de nuit ? L’argent public aurait pu être mieux placé sans aucun doute. Et le nombre de rapports qui dénoncent ce gaspillage est édifiant. Qu’est ce que le Béarn aura gagné dans cette affaire ? Pas grand chose. En plus cela ne fait que renforcer un centralisme déjà pesant.

David Grosclaude

Ecologie, décentralisation du pouvoir, démocratie, justice sociale, diversité linguistique : tout est lié.

Cliquez ici pour lire nos propositions/clicatz ací entà léger las nostas proposicionsDavid GROSCLAUDERégionalisme et écologie : il y a là une  une complémentarité évidente. Défendre la diversité biologique est lié à la défense de la diversité culturelle. Lutter contre le réchauffement climatique signifie aussi qu’il faut lutter contre le refroidissement culturel, contre l’uniformisation des cultures et des langues

Gravatar David

Être « écologiste »aujourd’hui ? C’est une évidence pour nous qui demandons un pouvoir plus décentralisé, un pouvoir régional plus fort : les richesses et les ressources de la planète ne sont pas infinies comme on a pu le croire encore au siècle dernier. La question se décline sur chaque territoire dont le patrimoine naturel est irremplaçable.

Nous sommes des écologistes puisque nous savons qu’il y a une continuité du local au global. 

Notre société doit devenir celle de la sobriété en matière de consommation des richesses naturelles et vitales ( eau, air, matières premières, terres agricoles, mer, énergie…).

Il s’ agit donc d’inventer une nouvelle façon de consommer et de produire. Il s’agit aussi de définir de nouveaux critères pour mesurer le développement humain. Nous savons tous que les critères quantitatifs ne sont plus les seuls à retenir.

Un taux de croissance ne suffit pas et ne veut plus rien dire lorsqu’il laisse des millions de personnes sans ressources. La qualité de vie au travail, des produits que nous consommons, la qualité des services publics (santé, éducation, transports, culture, etc ) sont des critères qu’il faut aujourd’hui valoriser.

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Le défi énergétique est le plus grand que nous ayons à affronter. Il faudra consommer moins, mieux et investir de façon très importante dans les énergies renouvelables

Il est passé le temps de rechercher le toujours plus. Il faut s’orienter vers le toujours mieux.

La planète est devant notre porte

Les grandes questions écologiques, qui font l’objet de grands sommets mondiaux, aux effets trop souvent symboliques et rarement concrets, sont des questions dont les réponses ont leurs racines au niveau local pour la plupart d’entre elles.

Le changement climatique est certes une question planétaire mais l’on sait aussi qu’il aura des conséquences régionales contrastées. C’est au niveau local et régional que ces questions peuvent trouver des solutions adaptées, concertées avec la population et souvent plus efficaces et moins coûteuses que des solutions inventées dans des sphères centrales lointaines ignorantes du contexte territorial.

C’est vrai pour ce qui touche à l’eau, à l’énergie, aux questions agricoles et urbanistiques. Il existe sur le plan local — dont nous savons combien il est lié au global— des initiatives qui sont entravées par des décisions inadaptées venues d’en haut ou par manque de moyens des pouvoirs locaux et régionaux. Par exemple, comment peut-on imaginer que l’on traite de l’énergie solaire de la même façon en Picardie, en Béarn ou en Languedoc ?

C’est à l’échelle régionale et locale que naissent dans bon nombre de domaines des initiatives originales pour innover en matière de préservation des terres agricoles, de qualité des eaux, d’urbanisme… Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas de recommandations ou de cadre à un niveau supérieur. Ce cadre étant défini avec la participation des territoires, il convient de donner la possibilité au niveau local et au niveau régional d’innover, d’expérimenter et de décider.

Cela nécessite une revitalisation de la démocratie territoriale, ce qui est au coeur de notre projet.

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Le nucléaire est une illusion d’indépendance énergétique. L’uranium est importé. Le nucléaire coûte de plus en plus cher. On ne sait que faire des déchets et les risques d’accident sont immenses. Il faut décider la fin du nucléaire, très vite.

A la recherche d’un équilibre pour le monde

Les enjeux écologiques et de développement durable ne sont pas que des enjeux pour notre qualité de vie. Ce sont aussi des enjeux pour la paix et pour l’équilibre du monde. Partager mieux les richesses de la planète et aider à un développement durable des pays les plus pauvres est un défi pour la paix.

Nos politiques de développement bâties trop souvent sur l’exploitation des richesses des pays pauvres nous reviennent sous forme de tensions et de conflits. C’est par exemple aujourd’hui la question des réfugiés qui frappent à la porte de l’Europe. Dans certains cas (Afrique sub-saharienne, Syrie, Lybie…) nos politiques de soutien à des dictatures ont créé des condictions politiques, sociales et économiques pour les populations de ces pays qui les poussent à l’exil. Le coût à supporter pour nous est déjà important sur le plan politique et économique (repli, fermeture des frontières, sécurité, terrorisme, opérations militaires extérieures…) et il le sera encore plus pour nos enfants si nous poursuivons dans cette voie. 

Partager mieux et plus, ne pas appuyer systématiquement notre développement sur le soutien à des États non démocratiques est un investissement. Les inégalités d’aujourd’hui sont les conflits et les guerres de demain. C’est sans doute cela la dette la plus importante que nous allons léguer à nos enfants si nous ne changeons pas notre vision du développement et des relations internationales.

La crise écologique qui nous menace est aussi un grave danger pour la démocratie, pour les libertés individuelles et collectives. Les migrations forcées qui pourraient être la conséquence du changement climatique, les tensions nées de ces bouleversements pourraient générer des conflits et des tensions qui seraient autant de prétextes à un durcissement des systèmes de gouvernement. Le péril écologique est un péril pour notre démocratie.

Réchauffement climatique et refroidissement culturel

Ce que nous entendons par péril écologique ne se limite pas à de grands équilibres biologiques et climatiques. Nous intégrons aussi dans ce péril le risque d’uniformisation des comportements de disparition des cultures et des langues, donc des visions du monde. Il s’agit d’équilibres fragiles eux aussi et la tentation est grande, au nom de l’efficacité et de la facilité, de sacrifier cette diversité qui est pourtant une réserve dans laquelle les hommes pourront aller puiser des solutions différenciées, adaptées aux différents territoires, aux différents modes de vie, afin de résoudre les crises qui nous menacent.

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Il n’y aura pas de solution pour sauver la diversité biologique, pas de solution à la crise écologique en général dans un monde uniforme sur le plan culturel et linguistique. Nier la diversité des hommes et de leurs cultures c’est aussi nier la diversité du monde dans lequel ils vivent.

En clair si l’on veut lutter contre le réchauffement climatique, contre la disparition de la diversité biologique, il faut aussi savoir lutter contre le refroidissement culturel que représente l’uniformisation des langues et des cultures.

La tentation de la centralisation des décisions en raison des urgences écologiques, puis politiques qui en découlent, est grande. Il s’agit d’une vision à court-terme. Les solutions doivent pouvoir être différenciées selon les territoires et les gens qui les occupent. C’est à eux de définir au mieux ce qui doit être fait, là où ils vivent en utilisant les ressources spécifiques de ces territoires et en se servant de façon optimales de leurs connaissances spécifiques. 

Pas de gaspillage ! Nat desperdici !

Pour notre campagne priorité au numérique.

Pas de gaspillage !

Per la nosta campanha que dam la prioritat au numeric. Nat desperdici ! David GROSCLAUDECliquez ici pour lire nos propositions/clicatz ací entà léger las nostas proposicions

Notre campagne se fera sans gaspillage de papier. Les seuls documents imprimés seront les documents nécessaires au vote et à l’information des électeurs : rien d’autre que les professions de foi, les bulletins de vote et les affiches qui seront apposées sur les panneaux officiels.

Le reste sera dématérialisé, diffusé uniquement par internet, sous forme de texte et de vidéos. Nous utiliserons aussi les espaces que la presse voudra bien nous donner.

L’impression des professions de foi n’est pas obligatoire mais certaines personnes n’ont pas internet et se font une opinion grâce à ces documents et grâce aux articles de presse.

Le gaspillage par des milliers de tracts et des centaines d’affiches, ou pire encore par des dépliants luxueux distribués dans les boites aux lettres, c’est fini ! C’est une façon de faire de la politique qui coûte cher. Nous n’avons pas les moyens de gaspiller de l’argent.

Rendez-vous donc sur http://www.david-grosclaude.com

C’est sur ce site que nous détaillerons nos propositions.

Nous diffuserons aussi des documents par le biais des réseaux sociaux (facebook, twitter…)

Per la nosta campanha que dam la prioritat au numeric. Nat desperdici !

La nosta campanha que’s harà shens desperdici de papèr. Los sols e unics documents imprimits que seràn los qui son necessaris au vòte : sonque les professions de fe, los bulletins e las aficas qui anaràn suus panèus oficiaus. Tot çò d’aute que serà desmaterializat a saber difusat sonque per internet. Qu’utilizaram tanben los espacis que la premsa e’ns volerà dar.

Lo hèit d’imprimir la professions de fe n’ei pas obligatòri mes que i a enqüèra monde qui n’an pas internet e qui’s hèn ua opinion en léger los papèrs qui receben a casa e tanben en léger lo jornau.

Desperdiciar miliertas de paperòts, centenats d’aficas e milierats de desplegants luxuós n’ei pas tà nosautes. Qu’ei la faiçon de har politica deus qui an moneda. N’ac volem e n’ac podem pas har.

Rendetz-vos donc sus http://www.david-grosclaude.com

Qu’ei sus aqueth site qui detalharam las nostas proposicions.

Que difusaram tanben documents e informacions peu biaish deus hialats sociaus (facebook, twitter…)

Nous sommes candidats /Qu’èm candidats

Nos propositions cliquer ici / Las nostas proposicions clicar aquí David GROSCLAUDEDavid Grosclaude et Maëva Caubet

Bastir l’aviéner deu Bearn / Bâtir l’avenir du Béarn

Qu’èm urós  presentar la nosta candidatura a las eleccions legislativas sus la tresau circonscripcion deus Pirenèus-Atlantics.

Nous sommes heureux de vous présenter notre candidature pour les élections législatives sur la troisème circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

Être député du Béarn c’est avoir une vision locale et une vision globale. Une élection législative n’est pas une formalité. Beaucoup d’entre vous s’interrogent sur la place qui est la leur. Mal écoutés, mal représentés ils pensent qu’ils ne sont bons qu’à voter tous les cinq ans, pour des élus qui ne tiennent pas leurs promesses.

Depuis trop d’années les mêmes se partagent les responsabilités. Certains s’affublent aujourd’hui d’une nouvelle étiquette. D’autres naviguent au gré du résultat de la présidentielle. La démocratie n’en sort pas grandie, favorisant ainsi les idées de ceux qui prônent l’enfermement et le retour en arrière.

Les réponses aux problèmes se trouvent en travaillant ensemble, sur notre territoire. Les services publics qui disparaissent, les communes rurales dont les moyens diminuent chaque année, la création d’emplois qui semble réservée aux métropoles et à la région parisienne, l’agriculture, les questions environnementales (énergie, changement climatique, pollutions diverses, urbanisme), les investissements dans les transports toujours tournés vers Paris… Toutes ces questions nous regardent. Les Béarnais aiment leur territoire et veulent le valoriser ! Le Béarn a besoin que les Béarnais réfléchissent ensemble. Des solutions concrètes et réalisables existent. Tout ne doit pas venir d’en haut !

Aux injustices économiques et sociales, créées par un système dominé par la spéculation financière, s’ajoutent des injustices territoriales. Pour les plus défavorisés c’est la double peine.

Les solutions efficaces sont celles qui prennent en compte le contexte territorial. C’est vrai pour l’eau, l’énergie, l’agriculture, l’urbanisme, le logement, les transports… C’est vrai aussi pour l’emploi, la formation, la solidarité. Il faut davantage de moyens et de pouvoirs au niveau local et régional. Il faut donner plus de droits pour innover, expérimenter, vivre et décider au pays.

Qui èm ? Quauques mots de presentacion/ Qui sommes nous ? Quelque smots de présentation

David Grosclaude

J’ai 59 ans. J’ai été salarié puis gérant d’une petite entreprise. Comme beaucoup d’entre vous j’ai aussi fait l’expérience de la précarité et du chômage. Je suis convaincu qu’il faut décentraliser de façon audacieuse. Tout concentrer à Paris ou dans les métropoles coûte cher. Je crois en l’Europe, mais il faut la démocratiser. Parmi les urgences planétaires : le changement climatique, les grands enjeux écologiques, la montée des intolérances. Mon engagement en faveur de la diversité linguistique, et ici en faveur de la langue occitane, (qu’on appelle aussi béarnais) est connu. J’ai été élu pendant cinq ans au conseil régional d’Aquitaine.

Maëva Caubet

J’ai 22 ans, je suis étudiante à l’Université de Pau. En fin d’études je vais avoir à trouver une voie professionnelle. Pas facile ! Engagée dans plusieurs associations (vie sportive, culturelle) j’attache une grande importance à l’éducation. Je m’intéresse à la vie politique en Béarn. Selon moi, la vie publique se forge à partir du territoire et de sa culture. Puis vient l’action que nous y menons. Le Béarn, comme d’autres régions, est riche de sa langue et de pratiques culturelles. Ma génération a la responsabilité de sauvegarder cette identité par la transmission de la langue et des pratiques immatérielles qui en sont le support. Endavant !