Merci à nos électrices et électeurs. Mercés a totas e a tots

Je tiens à remercier les électrices et les électeurs qui ont voté pour nos idées, nos projets et notre vision de l’avenir. David GROSCLAUDE

Que voi arremerciar las electoras e los electors qui an votat en favor de las nostas ideas, deus nostes projèctes e de la nosta vision de l’aviéner.

Je tiens à remercier Maëva Caubet qui a accepté d’être ma suppléante lors de cette élection.

Le résultat aurait pu être meilleur mais visiblement le choix des électeurs a été guidé par l’idée qu’il fallait donner une majorité au président de la République. C’est l’effet pervers de ces deux scrutins qui se suivent à quelques semaines d’intervalle.

Le second tour ne m’enthousiasme pas et il est tout à fait probable que beaucoup d’électeurs seront aussi peu enthousiastes que moi. Je note en effet que la moitié d’entre eux ne s’est pas déplacée au premier tour et que les deux candidats arrivés en tête ne représentent qu’un peu plus de la moitié de cette moitié.

Cela nous donne la mesure de la crise démocratique que nous vivons.

Je n’ai aucun conseil à donner aux électeurs pour le second tour. Ils sont en capacité de décider ce qu’ils doivent faire.

Je ne peux que dire, qu’à titre personnel, je ne voterai pas pour le député sortant.

Sa façon de faire de la politique, ses méthodes sont aux antipodes de ma vision de la démocratie.

Comunicat de premsa

Que voi arremerciar las electoras e los electors qui an votat en favor de las nostas ideas, deus nostes projèctes e de la nosta vision de l’aviéner.

Que voi arremerciar Maëva Caubet qui acceptè d’estar la mea suplenta en aquesta eleccion.

Lo resultat que seré podut estar mei bon, mes sembla que los electors son estats miats per l’idea que calèva dar ua majoritat au president de la Republica. Qu’ei la perversitat d’un sistèma qui hè que las eleccions legislativas arriban quauques setmanas sonques après l’eleccion presidenciau.

Lo dusau torn non m’estrambòrda pas e qu’ei probable que hòrt d’electors que seràn com jo hòrt pauc estrambordats. Que mentavi que la mitat deus electors no’s desplacèn pas aqueste dimenge e que los dus candidats arribats prumèrs que representan sonque un drin mei de la mitat d’aquera mitat. Qu’ei díser lo nivèu de la crisi democratica qui vivem.

N’èi pas nat conselh a dar aus electors. Que sabaràn har la lor causida.

Que poish sonque díser que, a títol personau, non votarèi pas en favor deu deputat sortent.

La soa faiçon de har politica, los sons metòdes que son a l’opausat de la mea vision de la democracia.

Notre dernier message avant le premier tour/ Lo darrèr messatge abans lo prumèr torn.

Sur ce site vous trouverez, dans les articles publiés ces derniers jours, nos propositions.
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Sus aqueste site que trobaratz las nostas proposicions. Mercés de partatjar tot aquò dab los vòstes vesins e amics .

Pourquoi je suis opposé à la suppression de la taxe d’habitation promise par Emmanuel Macron ?

Les cadeaux fiscaux, c’est facile surtout quand on joue avec les ressources des autres. Certes cet impôt est injuste, il pèse sur les plus modestes de la même façon que sur les plus riches. Il convient de le réformer, comme il convient de réformer l’ensemble de la fiscalité en France. Mais jusqu’à ce jour personne n’a osé s’attaquer au problème.

Supprimer la TH c’est attaquer d’abord les ressources des communes qui toucheront, selon les promesses, une nouvelle dotation de l’État pour compenser la perte.

Mais qui nous prouve que cette dotation compensera bien la perte ? Jusqu’à ce jour l’État a toujours failli à ses promesses. Il l’a fait à maintes reprises en réduisant, en rognant régulièrement les dotations promises. L’histoire de ces vingt dernières années est pleine d’exemples de ce genre, et à chaque fois l’autonomie et les capacités budgétaires des collectivités s’en ressentent.

Ce que l’on va nous donner d’un côté, il faudra le payer de l’autre. Si les communes manquent de moyens ce sont les populations qui verront la qualité des services baisser.

L’urgence est de réformer la fiscalité et de permettre aux collectivités de disposer de revenus dynamiques.

Des élus qui ne décident plus d’aucun impôt cela signifie l’irresponsabilité. Et la responsabilité devant les citoyens et les contribuables c’est la base de la démocratie.

Les collectivités doivent pouvoir elles aussi décider de l’évolution d’un certain nombre de leurs recettes, à la baisse ou à la hausse. Mais pour cela il faut que le système fiscal soit remis à plat. Les faux cadeaux qui sont faits par le pouvoir central au détriment des collectivités sont, tôt ou tard, payés par ceux à qui l’on dit qu’il en seront les bénéficiaires. De plus cette mesure est un renforcement — un de plus — du centralisme.

Soyons courageux et attaquons à la réforme fiscale qui est nécessaire et qui sera la seule à permettre plus de justice face à l’impôt.

A propos de la République des Pyrénées de ce jour. Ma lettre à la rédaction.

David GROSCLAUDEDavid GROSCLAUDE
Candidat sur la troisième circonscription
des Pyrénées-Atlantiques

Cher monsieur,

J’ai lu avec intérêt votre article sur la troisième circonscription. Outre l’analyse politique qui n’est faite qu’au travers des résultats de la présidentielle, je constate que, concernant les enjeux vous restez très « politiquement correct ».
Les sujets que j’ai évoqués durant la campagne ( et dont vous avez parlé au travers de quelques brefs échos) ne semblent pas être  des enjeux pour l’avenir selon ce que vous écrivez.
Rien sur les transports (LGV ou prolongement de cette politique) , rien sur la question de la transparence en matière de pollution sur le bassin de Lacq alors que nous y avons une concentration de sites plus que sensibles hors du commun. L’emploi ne pourra se développer que dans le cadre d’une vision rénovée, moderne de l’information et de la concertation.
Il est vrai que les sujets que j’ai évoqués ne sont pas abordés par les autres candidats, en tous cas pas par ceux que vous considérez comme le trio de tête. Il restent dans un silence gêné qui de mon point de vue en dit long. C’est bien le culte du silence que j’ai dénoncé et que d’autres dénoncent aussi, particulièrement dans le monde associatif.
Vous pourriez, sans prendre position, poser un certain nombre de questions.
Je crois que tout cela montre que la relation du politique avec les citoyens ne change pas beaucoup. On reste entre soi, et on évite d’informer le « populo » qui ne comprend rien aux vrais problèmes. Sans avoir la prétention de vous donner des leçons sur le rôle de la presse, il me semble qu’il serait bien venu que vous portiez votre pierre à la mise en place de cette nouvelle relation avec l’information entre industriels et citoyens. Vous y êtes à votre place.
Je me permets donc de vous renvoyer un certain nombre de mes propositions en espérant que vous mettrez ces questions dans le débat.
Quant à la question de la langue, dont vous dites que je suis un ardent défenseur, c’est vrai, c’est un sujet. Je vous invite d’ailleurs à le creuser dans la mesure où dans la circonscription il y a un nombre non négligeable d’associations et d’organismes qui travaillent dans ce domaine

Bien à vous
En ve pregar de créder a las meas salutacions bearnesas