Voici les propositions de « Faisons Ensemble » pour le transport ferroviaire dans la région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes.
Que trobaratz ací las proposicions de la lista « Faisons ensemble » suu transpòrt feroviari
Los projèctes de LGV que son morts. Non i a pas la moneda entà pagar e tot lo monde que saben l’inutilitat de la causa. Que cau tornar díser un còp de mei qu’aqueras linhas serviràn sonque a ahortir un hialat ferroviari centralizat. Que cau privilegiar la renovacion de las linhas actuaus e la crompa de materiau nau taus TER e prepausar lo TER a 1 euro
Les projets de LGV sont morts. Il n’y a pas d’argent pour les payer et leur inutilité est maintenant prouvée. En plus ce serait une façon de recentraliser le réseau ferroviaire. Gardons nos capacités d’investissement pour rénover les lignes actuelles, moderniser le matériel TER et pour lancer le TER à 1 euro.
LGV : un projet indéfendable, économiquement et écologiquement néfaste
Depuis trois ans les études, des documents et des rapports en nombre,
prouvent l’inutilité du projet qui consiste à construire une LGV entre Bordeaux et Dax (avec prolongement vers l’Espagne) et entre Bordeaux et Toulouse. Ils mettent tous en garde contre le coût énorme de ce projet et contre la politique du « tout TGV ». Ces documents ne font que confirmer ce que disent les associations de terrain depuis des années, que ce soit sur le tracé au sud ou à l’est de Bordeaux.
Depuis quelques années le candidat des socialistes à la Région, avec l’aide des élus de droite, n’a cessé de soutenir la création d’une LGV entre Bordeaux et Paris, puis entre Bordeaux et Toulouse et enfin entre Bordeaux et la frontière avec l’Espagne. Il a entrainé dans ce projet d’autres collectivités. Ces dernières ne sont pas en capacité de financer leur part ou ne souhaitent plus s’y associer. Peu à peu on voit apparaitre les difficultés concrètes. Qui paiera la facture si on commence un tel chantier ? La déception est au rendez-vous sur le tracé Paris-Bordeaux. Les villes
qui sont sur le parcours ne voient plus leur intérêt quand elles apprennent que les trains s’arrêteront moins souvent dans leur gare.
Il faut donc moderniser les voies actuelles. C’est la priorité. On permettra aux trains d’aller plus vite sur des lignes classiques et on évitera d’emprunter et d’endetter les collectivités qui suivent encore les tenants du projet. Mieux vaut garder cet argent pour améliorer le quotidien des habitants de la région. Il y a un grand chantier de rénovation des voies actuelles à mettre en place. La rénovation et la modernisation des lignes existantes est d’ailleurs le choix fait par la plupart des pays d’Europe.
Nous refusons que la région continue de participer à ce gaspillage d’argent public qui est aussi un gaspillage d’espace. Nous voulons un service public de transport ferroviaire au service des habitants de la région.
Une confusion est entretenue volontairement : on nous propose de construire des lignes à Très Grande Vitesse. Leur coût est énorme et leur utilisation restreinte à des trains allant au delà de 250 km/h. C’est un investissement inutile au regard du temps qu’il fait gagner.
Ces voies ne participent pas à l’aménagement du territoire, dévorent
des terres agricoles et redessinent un réseau ferroviaire centralisé.
La grande vitesse, elle, peut être mise en place sur les lignes classiques
modernisées avec des trains roulant jusqu’à 220 km/h.
La liaison naturelle entre Limoges et Paris c’est la ligne classique. Elle est aussi une liaison évidente entre Toulouse et Paris, à conditions d’entretenir la ligne, de la moderniser.
La ligne entre Bordeaux – Nantes qui dessert Saintes et La Rochelle doit être modernisée.
Il faut insister sur la nécessité de moderniser aussi la ligne Hendaye-Toulouse qui est menacée. Le maintien des trains Intercités est primordial. C’est la ligne du Piémont pyrénéen.
En règle générale la tentation de supprimer les liaisons Intercités est grande. Visiblement la SNCF veut s’en débarrasser en la donnant aux régions. L’expérience nous laisse penser que cette délégation de compétences risque de se faire sans les moyens qui vont avec. Nous serons très attentifs aux décisions prises à ce sujet.
Le rétablissement de trains de nuit Hendaye-Toulouse-Nice ainsi que Tarbes-Hendaye vers Paris est un sujet qui nous préoccupe.
Nous souhaitons une réouverture rapide de la ligne internationale Pau-Huesca-Saragosse. Le tronçon final qui reste à moderniser doit trouver des financements de la part de l’État, de l’Europe et de la Région même si celle-ci a déja largement participé à la rénovation de la première partie de cette ligne.
Nous souhaitons enfin lancer une politique du TER à 1 euro afin de créer une véritable incitation à l’utilisation des TER. Une expérience a été faite en Languedoc-Roussillon; elle peut être faite chez nous